Rassemblement du mardi 29 novembre 2016

, par udfo82

14h45 tous ensemble devant l’ARS (Agence Régionale de Santé)

Cité Agricole.

 Tract

 Article Dépêche du Midi

 Intervention d’Agnès SÉGUÉLA

Depuis plusieurs années, les gouvernements successifs, quel les que soient leurs orientations politiques n’ont eu de fait que de vouloir réduire les dépenses en matière de santé principalement en diminuant les effectifs des personnels non médicaux. Je pense que le pire est à venir, parmi les candidats à la présidentielle, c’est à celui qui supprimera le plus de fonctionnaires. Ce week-end Fillon annonçait 500 000 agents de moins et 20 milliards d’économies sur les dépenses d’assurance maladie. Certains candidats « dit de gauche » ne font pas non plus des propositions très réjouissantes. Malgré l’amélioration des techniques, les robots ne feront pas tout. Les malades ont toujours besoin d’être pris en charge pas des humains. La réalité sur le terrain montre que, autant dans les EHPAD que dans les hôpitaux le manque d’effectif est criant déjà actuellement. Les directions pensent combler les déficits budgétaires :
 qu’en supprimant des postes de soignants mais aussi de techniques, d’administratifs.
 en refusant de payer des primes statutaires (ex celles aux aides soignants contractuels
 en faisant exploser le nombre des CDD, ces agents n’ont d’autres perspectives que de signer leur contrat souvent tous les 3 mois.
 en réduisant pratiquement à néant les mises en stage.
 en continuant d’exiger des agents qu’ils effectuent des heures supplémentaires, ni payées, ni récupérées Certains cumulent jusqu’à près de 400 h. - en imposant des alternances jour-nuit, des plannings non conformes.
 en exerçant une pression morale énorme, les risques psycho-sociaux sont à leurs paroxysmes.
 en ne respectant mêmes plus les décisions du comité médical, ne permettant même plus à un agent d’être à mi-temps thérapeutique. C’est quand même une décision médicale.

Les agents hospitaliers sont épuisés, découragés. Les directions ne comptent que sur leur conscience professionnelle. Mais jusqu’à pourront’ ils tenir ? Comment peut-on apporter des soins aux autres lorsqu’on est si maltraité.

Suite à notre demande le directeur de l’ARS du Tarn et Garonne accepte de nous recevoir où nous pourrons lui exposer en détail tout ce que je viens de citer. Nous espérons qu’il va, lui et sa hiérarchie se rendre compte ou mènent leur politique d’austérité

A Fo nous sommes POUR une prise en charge de toute la population, POUR la qualité et la sécurité des soins, POUR des conditions de travail dignes et respectueuses pour les agents